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LA BANANE

Pélagie, Février 2003

Etymologie: mot bantou banana
Origine : la banane vient du sud-est asiatique, une vaste région s'étendant du Nord-Est de l'Inde à l'extrême Nord de l'Australie

Sucrier

Figue sucrée
Antilles

le régime de 7 à 13 kg porte 6 à 7 mains de petites bananes à peau fine et à la fine, très sucrée et fondante

Gros Michel

Antilles

V. Raimbaud

la maladie dite "de Panama" a obligé les autorités à interdire sa culture en plantation

Figue-pomme

Antilles

fondante avec un léger goût acidulé. Leur peau a tendance à se fendre à maturité

 

Figue rose
Antilles

robe violacée très parfumée

 

banane rouge
Seychelles

plus courte, plus ferme, plus sucrée
on remarque sa maturité lorsque la pelure est bien tachée de noir

Plantain

Antilles
Afrique

V. Banane blanche
V. Corne

banane-légume long et anguleux, l'extrémité ayant plus ou moins la forme d'un goulot de bouteille, la texture restant très ferme à maturité.

Ils sont souvent cultivés en jardin, associés à des tubercules (patates douces, ignames, etc.)

la variété la plus spectaculaire est la Hand Planty dont la "corne" a une seule main d'une dizaine de doigts long de près de 40 cm

Aux Antilles, il existe diverses variétés de bananes, mais ce qu'il faut savoir c'est que l'on classe les bananes en 2 catégories :
- les bananes légumes que l'on cuit mûres ou non selon la variété
- les bananes desserts que l'on consomme en dessert dans diverses préparations.
Néanmoins, il n'est pas rare de rencontrer des bananes légumes préparées en dessert.

Quelques variétés :
- le "ti-nain, très courant est utilisé comme légume. Une fois mûre  on m'appelle "figue". C'est la banane que l'on exporte.
- la banane jaune de bonne taille, est utilisée comme légume.
- la fressinette, petite, parfumée, à la peau fine.- la figue pomme, moyenne, ventrue et acidulée.
- la macanguia, de bonne taille, à la chair fine. Tout comme les 2 variétés précédentes, la macanguia est consommée comme un fruit.

La culture de la banane

Introduite dans l’entre-deux-guerres, est devenue la première production de la Guadeloupe et son principal produit d’exportation.
Traditionnellement localisée sur les terres arrosées du sud-est de la Basse-Terre, elle se développe depuis peu en Grande-Terre, mais les surfaces bannières totales reculent sensiblement : elles ont diminué de 32% par rapport à 1981.
La production est aussi très irrégulière et reste tributaire des aléas climatiques (cyclones, sécheresse), particulièrement fréquents dans la dernière décennie.
La récolte de 1988 (108400tonnes, exportée à 87%) été écourtée par le passage en septembre de l’ouragan Georges qui a détruit 85% de la bananeraie guadeloupéenne.

La banane constitue le premier produit d’exportation en volume et demeure un des piliers de l’économie agricole du département avec une production de100.000 tonnes inférieure au quota de150000 tonnes nettes ouvert à la Guadeloupe sur le marché communautaire.
La superficie consacrée à la culture de la banane est évaluée à 5750hectares soit 11%de la surface agricole utile totale de la Guadeloupe.

Production bannière

124400 tonnes en 2001, soit 2,2% d’augmentation par rapport à 2000
Exportation : 91228tonne soit 73%de la production
Les exportations ont augmentées de 2,5%en 2001 par rapport à2000 dont 90518 tonne vers la métropole
La banane catégorie extra représente 83%des exportations, le prix de la banane ; payé au producteur à l’exportation a atteint 0,38 € par kilo contre 0,23€ en 2000

Expédition de banane vers la métropole

Catégorie

1999

2000

2001

extra

68170

71981

74991

Catégorie1

15338

16007

15527

total

85508

87968

90518

Evolution -perspectives

Promu premier secteur productif des Antilles françaises, la banane vit des heures difficiles en Guadeloupe comme en Martinique. Les petits planteurs, surendettés, voient leurs revenus fondre comme peau de chagrin, tandis que les cours ne cessent de baisser sur le marché mondial.
Un chiffre : depuis vingt ans, les superficies plantées en bananiers ont été réduites de près du tiers en Guadeloupe ; elles n'y représentent plus que 10 % de la surface agricole utile (elle-même en régression globale) en 2000, contre 15,6 % en 1989.

Premier fruit consommé dans le monde (67 millions de tonnes de bananes dessert produites en 2001), la banane est devenue l'enjeu d'une guerre commerciale où tous les coups sont permis, opposant les multinationales américaines soutenues inconditionnellement par Washington à une Union européenne en partie minée par les divergences d'intérêts entre ses membres.
En forte croissance jusqu'à la fin des années quatre-vingt, les exportations à l'échelle mondiale se sont stabilisées autour d'une moyenne annuelle de 12 millions de tonnes (environ 20 % de la production) et sont le fait, à hauteur de 92 %, de dix pays, dont six situés en Amérique latine (en tête, l'Equateur avec près de 4 millions de tonnes exportées).
La demande est concentrée par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui absorbent plus des deux tiers des volumes exportés et constituent de ce fait des marchés aux enjeux financiers considérables.
Les gros planteurs ont déjà plus qu'amorcé leur reconversion vers l'import-export ou le tourisme, quand ils ne se délocalisent pas purement et simplement vers des pays comme Saint-Domingue ou le Venezuela.
Les petits planteurs, eux, sont frappés de plein fouet, tandis que les ouvriers agricoles et les emplois induits (la banane génère 15 000 emplois en Guadeloupe) sont menacés d'aller grossir l'armée des chômeurs, déjà forte de plus d'un " actif " sur quatre. Et l'échéance 2006 risque bien de sonner le glas, relève Jean-Marie Nomertin, car alors il n'y aura " plus qu'une seule devise : premier arrivé, premier servi ! · moins que, d'ici là, les petits planteurs et les ouvriers agricoles aient réussi à s'unir sur des bases claires, pour une autre approche du développement de la filière

"L’enjeu pour la banane antillaise et guadeloupéenne sera donc d’arriver à se maintenir sur un marché de plus en plus concurrentiel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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